Peu de temps après l’appel d’Esaïe et son envoi en mission, l’Eternel a annoncé avec tristesse ce qu’il ferait à Sa vigne, le peuple de Juda. « J’en arracherai la haie … j’en abattrai la clôture … je donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle » (Esaïe 5:5-6). Le jugement et la destruction pour les Israélites sont des conséquences tragiques de leurs péchés.
L’ivrognerie dominait en Israël. Les vignes donnaient des raisins, pressés la plupart du temps pour produire du vin (voir Esaïe 5.2). Bien que le vin soit une boisson commune à l’époque de l’Ancien Testament, il est intéressant de noter que sa première mention est rattachée à l’ivrognerie d’un homme autrement juste (Genèse 9.20-21). La consommation de vin menait trop souvent à l’abus et Esaïe ne manquait pas de souligner ce point. Deux des six malheurs énumérés dans Esaïe 5 étaient pour ceux qui buvaient du vin le jour et la nuit (Esaïe 5.11) et ceux qui allaient à l’extrême (Esaïe 5.22). Jadis comme aujourd’hui, l’ivrognerie mène au vertige et à la vacillation (Esaïe 19.14; 24.20), à la perte de force, de beauté et de dignité (Esaïe 28.1, 7-8). La grande tragédie apparaîtra dans l’avenir, quand l’Eternel jugera les nations et les fera chanceler après qu’elles auront bu de la coupe de Sa colère (Esaïe 63.6; voir aussi 51.21-23).
La mission d’Esaïe était vraiment difficile et un moins grand homme serait tombé sous son poids, mais son obéissance à l’appel de Dieu et la présence perpétuelle de Dieu dans sa vie lui ont permis de faire la volonté de Dieu. Alors qu’il annonçait son message de péché et de jugement, il pouvait dire : « Car la bouche de l’Eternel a parlé » (Esaïe 1.20).
Etude et discussion
1. Donnez quelques exemples tirés d’autres livres bibliques où la rébellion a entraîné un jugement sévère.
2. L’idolâtrie était un des péchés les plus sérieux auquel Esaïe a eu affaire. Quels dieux modernes s’efforcent le plus d’avoir notre loyauté ? Quels signes indiquent que leurs efforts ont réussi ?
3. Quelles excuses donne-t-on aujourd’hui pour justifier l’oppression des pauvres ? Comment les intérêts économiques des oppresseurs contemporains diffèrent-ils de ceux de l’ancien Juda ?
4. Quelles autres ressemblances pouvez-vous voir entre l’Eglise moderne et Juda à l’époque d’Esaïe ?
5. Esaïe et Jésus ont prédit la destruction de Jérusalem. Quels étaient les points communs de leurs prophéties ? Quels points étaient différents ?
CHAPITRE 4
LE MESSAGE D’ESAÏE
Esaïe 7-12
Dans la deuxième partie du livre d’Emmanuel, nous concentrerons notre attention sur quelques points-clés du message divin qu’Esaïe lance aux citoyens de Jérusalem et au peuple de Juda. Le cadre historique des cinq premiers chapitres d’Esaïe était probablement le règne de Jotham, fils d’Ozias. Esaïe 7-12 se déroule durant le règne d’Achaz, fils de Jotham (Esaïe 7.1). Bien que Jotham soit un roi assez bon, il serait difficile de trouver une seule bonne qualité dans la vie de son fils Achaz. Malgré le fait qu’il affrontait souvent de sérieux problèmes dans son propre pays et à l’étranger, la Bible dit : « Pendant qu’il était dans la détresse, il continuait à pécher contre l’Eternel, lui, le roi Achaz » (2 Chroniques 28.22).
Le message d’Esaïe pourra-t-il pénétrer le cœur assombri d’un homme si méchant ?
JUDA ET EMMANUEL (Esaïe 7.l-9.7)
L'échec d’Achaz
C’était l’année 735 ou 734 avant Jésus-Christ et Tiglath-Piléser III, roi d’Assyrie, menaçait la sécurité territoriale et l’intégrité des royaumes à l’ouest de son pays, notamment la Syrie et Israël. Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël, ont scellé une alliance de défense mutuelle contre l’Assyrie. Ils ont tenté de convaincre Achaz, roi de Juda, de se joindre à eux. Quand il a refusé, ils ont attaqué Jérusalem, mais sans réussir à la capturer (Esaïe 7.1). On a donné à ce conflit le nom de guerre syro-éphraïmite, car la Syrie moderne correspond à l’Aram de la Bible, tandis qu’Ephraïm était un autre nom pour le royaume du nord, Israël (Esaïe 7.2), Ephraïm étant la tribu d’Israël la plus puissante.
5,80€1,90€12,90€5,00€Esaïe
10,00€3,90€Ed.Vida
Rupture de stock
Esaie, est reconnu universellement comme étant le plus grand livre prophétique de la Bible. Sa grandeur provient de
l’étendue de ses enseignements,
l’importance de son message,
la portée des sujets traités.
Ses 66 chapitres forment une Bible en miniature.
Le nom du prophète signifie « l’Eternel sauve » ; le thème principal du livre est donc le salut.
Ronald Youngbfood, donne une introduction générale et développe ensuite les thèmes suivants:
l’appel d’Esaïe,
sa mission,
ses malheurs,
son conseil,
son créateur,
son rédempteur,
son Messie.
Ronald YOUNGBLOOD
128
140*215
9780829706079
octobre 1986
L’ivrognerie dominait en Israël. Les vignes donnaient des raisins, pressés la plupart du temps pour produire du vin (voir Esaïe 5.2). Bien que le vin soit une boisson commune à l’époque de l’Ancien Testament, il est intéressant de noter que sa première mention est rattachée à l’ivrognerie d’un homme autrement juste (Genèse 9.20-21). La consommation de vin menait trop souvent à l’abus et Esaïe ne manquait pas de souligner ce point. Deux des six malheurs énumérés dans Esaïe 5 étaient pour ceux qui buvaient du vin le jour et la nuit (Esaïe 5.11) et ceux qui allaient à l’extrême (Esaïe 5.22). Jadis comme aujourd’hui, l’ivrognerie mène au vertige et à la vacillation (Esaïe 19.14; 24.20), à la perte de force, de beauté et de dignité (Esaïe 28.1, 7-8). La grande tragédie apparaîtra dans l’avenir, quand l’Eternel jugera les nations et les fera chanceler après qu’elles auront bu de la coupe de Sa colère (Esaïe 63.6; voir aussi 51.21-23).
La mission d’Esaïe était vraiment difficile et un moins grand homme serait tombé sous son poids, mais son obéissance à l’appel de Dieu et la présence perpétuelle de Dieu dans sa vie lui ont permis de faire la volonté de Dieu. Alors qu’il annonçait son message de péché et de jugement, il pouvait dire : « Car la bouche de l’Eternel a parlé » (Esaïe 1.20).
Etude et discussion
1. Donnez quelques exemples tirés d’autres livres bibliques où la rébellion a entraîné un jugement sévère.
2. L’idolâtrie était un des péchés les plus sérieux auquel Esaïe a eu affaire. Quels dieux modernes s’efforcent le plus d’avoir notre loyauté ? Quels signes indiquent que leurs efforts ont réussi ?
3. Quelles excuses donne-t-on aujourd’hui pour justifier l’oppression des pauvres ? Comment les intérêts économiques des oppresseurs contemporains diffèrent-ils de ceux de l’ancien Juda ?
4. Quelles autres ressemblances pouvez-vous voir entre l’Eglise moderne et Juda à l’époque d’Esaïe ?
5. Esaïe et Jésus ont prédit la destruction de Jérusalem. Quels étaient les points communs de leurs prophéties ? Quels points étaient différents ?
CHAPITRE 4
LE MESSAGE D’ESAÏE
Esaïe 7-12
Dans la deuxième partie du livre d’Emmanuel, nous concentrerons notre attention sur quelques points-clés du message divin qu’Esaïe lance aux citoyens de Jérusalem et au peuple de Juda. Le cadre historique des cinq premiers chapitres d’Esaïe était probablement le règne de Jotham, fils d’Ozias. Esaïe 7-12 se déroule durant le règne d’Achaz, fils de Jotham (Esaïe 7.1). Bien que Jotham soit un roi assez bon, il serait difficile de trouver une seule bonne qualité dans la vie de son fils Achaz. Malgré le fait qu’il affrontait souvent de sérieux problèmes dans son propre pays et à l’étranger, la Bible dit : « Pendant qu’il était dans la détresse, il continuait à pécher contre l’Eternel, lui, le roi Achaz » (2 Chroniques 28.22).
Le message d’Esaïe pourra-t-il pénétrer le cœur assombri d’un homme si méchant ?
JUDA ET EMMANUEL (Esaïe 7.l-9.7)
L'échec d’Achaz
C’était l’année 735 ou 734 avant Jésus-Christ et Tiglath-Piléser III, roi d’Assyrie, menaçait la sécurité territoriale et l’intégrité des royaumes à l’ouest de son pays, notamment la Syrie et Israël. Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël, ont scellé une alliance de défense mutuelle contre l’Assyrie. Ils ont tenté de convaincre Achaz, roi de Juda, de se joindre à eux. Quand il a refusé, ils ont attaqué Jérusalem, mais sans réussir à la capturer (Esaïe 7.1). On a donné à ce conflit le nom de guerre syro-éphraïmite, car la Syrie moderne correspond à l’Aram de la Bible, tandis qu’Ephraïm était un autre nom pour le royaume du nord, Israël (Esaïe 7.2), Ephraïm étant la tribu d’Israël la plus puissante.
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