Il y a de l’espoir

Ma rencontre avec Jésus

Si vous étiez un de mes patients, vous apprendriez progressivement à me connaître, peut-être au cours d’années de consultations. Mais aujourd’hui je voudrais, un peu abruptement vous faire part des choses que Dieu a faites dans ma vie.

Vous êtes peut-être malades pour le moment. Vous êtes peut-être dans une impasse spirituelle. Vous marchez peut-être courbés par un deuil. Ou vous êtes tout simplement à la recherche de ce qui est vrai et juste. Quoi qu’il en soit, je crois que ce que je vais vous raconter a son importance.
Si vous êtes critique ou sceptique, sachez que je l’ai été tout autant que vous. Jusqu’au moment où…

Mais commençons par le début.

A seize ans, j’ai rejeté l’idée d’un Dieu vivant et j’ai choisi de vivre comme le voulais. Pendant les vacances, je suis parti faire de l’auto-stop pour voir l’Angleterre. Je me suis retrouvé dans une sorte de communauté où j’ai été initié aux drogues douces, puis aux drogues dures, au sexe à volonté et à des vues gauchistes proches de l’anarchie.

En l’espace de quelques années, pendant lesquelles j’ai commencé également des études de médecine, ma vie est passée de l’expérience idéaliste d’un style de vie « libre » à une radicalisation de mes pensées et de mon comportement. Mon approche communiste de la société se justifiait par l’injustice flagrante que je voyais dans le monde qui m’entourait. J’ai donc investi cinq ans de ma vie dans différentes actions, luttant contre l’exploitation des travailleurs immigrés, manifestant contre de nouvelles réglementations gouvernementales concernant l’université, contre les méthodes impliquant la contrainte physique dans les traitements psychiatriques, etc… J’ai étudié les ouvrages de base de la pensée marxiste. Ce que j’espérais c’était qu’éclate une révolution du peuple contre l’oppression politique et économique. J’étais de plus en plus obsédé par cette idée.

Pour étudier plus à fond ces principes, j’ai interrompu mes études de médecine pour suivre un cours de philosophie à Gand. L’isolement dans ma chambre d’étudiant m’a fait glisser de plus en plus dans la dépression (les psychiatres diraient que je dirigeais alors contre moi-même l’agressivité que je dirigeais avant contre le monde extérieur).

Il s’en est suivi quelques mois de colère, de vide, d’angoisse et de dépression. Moi qui étais pragmatique et cartésien, j’étais soudain confronté à l’immense vide de mon âme, ce qui me terrifiait et me remplissait de désespoir.