Conscience du divin

Ce n'est pas parce qu'une personne a volé qu'elle est voleuse. C'est par ce qu'elle est voleuse qu'elle a volé. Savez-vous que deux malades peuvent souffrir de la même maladie, être au même stade d'évolution et présenter des symptômes différents ? À vue d'œil, vous direz que l'un a meilleure forme que l'autre. Et pourtant les deux malades sont condamnés. Ainsi en est-il chez l’homme. La nature animale est plus prononcée en apparence chez certains que d'autres à en juger par leurs actes. Certains sont des brigands, violeurs, terroristes. Alors que d'autres sont d'honnêtes citoyens, des parents modèles. Le problème du point de vue Divin ne se trouve pas tant dans les actes, mais plutôt dans la source de ces actes, dans leur racine. Autrement dit, lorsqu'une personne éprouve de la haine pour une autre pour un motif quelconque, pour Dieu elle n'est pas différente de la personne qui commet un meurtre. La raison est toute simple.

La source ou la semence qui alimentent ce sentiment de haine sont les mêmes que celles qui poussent au meurtre. C'est pourquoi même si vous vous contentez de haïr une personne sans poser d'acte méchant à son encontre, pour Dieu vous êtes un meurtrier au même titre que la personne qui a tué. Cette vérité nous est confirmée par le disciple que Jésus aimait le plus lorsqu'il a déclaré : Quiconque hait son frère est un meurtrier, [...].Jésus lui-même aborde dans le même sens lorsqu'il dit : Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. (Matthieu 5 : 28). Or tous les hommes qui ne sont pas nés de nouveau ont la même source : la nature animale encore appelée le vieil homme ou la chair. À ce titre, deux passages éloquents des Écritures résument l'essentiel de nos propos. Ce qui naît de parents humains est humain; ce qui naît de l'Esprit de Dieu est esprit. (Jean 3 : 6 Français Courant).
Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, [...]. (1 Corinthiens 15 : 50).

Les états de conscience de l'homme animal

Le péché n'a pas épargné la conscience de l'homme. Il l'a déformée et dans certains cas, l'a anéantie. Nous avons souligné dans le premier chapitre du livre, que la conscience de l'homme agit dans une certaine indépendance vis-à-vis de l'homme. Ainsi, que l'homme le veuille ou pas, sa conscience juge ses pensées et ses actes à la lumière de la loi. Elle est à la base du sentiment de culpabilité et du remords. Cependant, la conscience a des limites dans son action. L'homme peut la faire taire, changer les normes sur lesquelles sa conscience se base pour juger ses actes. C'est-à-dire que l'homme peut convaincre sa conscience de ne rien lui reprocher lorsqu'il porte des vêtements indécents, en lui faisant accepter que ce soit la mode ou l'évolution de la société. Il peut lui faire accepter les détournements de fonds, la corruption, en lui disant que tout le monde le fait, ce n'est pas bien grave, que lui au moins, ne tue personne. La Bible révèle deux principaux états dans lesquels se trouve et évolue la conscience de l'homme qui ne connait pas le Seigneur. Elle emploie plusieurs mots et expressions pour parler de ces deux états. La mauvaise conscience ou la conscience souillée : Ces deux expressions désignent le même état. Lorsqu'une personne n'a pas fait la paix avec Dieu par Jésus-Christ, sa conscience la maintient dans un sentiment constant de culpabilité et de reproches.