Glossolalia : Vous serez pour, ou vous serez contre. Vous n’ignorerez plus.
Trois auteurs différents (Harold Horton, David Duplessis, Donald Gee) connus, compétents, respectés, vous proposent leur point de vue sur le sujet.
Vous noterez, certes, leurs variantes, mais surtout leur unanimité. Leurs écrits n’engagent que la responsabilité de leur propre conviction. Vous ne pouviez rester indifférents plus longtemps.
Glossolalia
6,00€
Un défi à notre routine religieuse
Poids | 0,152 kg |
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Dimensions | 12,5 × 19,5 cm |
Auteur |
HORTON – DUPLESSIS – GEE |
Nombre de pages |
134 |
Format |
125*195 |
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« Car si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile… Je prierai donc avec l’Esprit et je prierai aussi avec mon intelligence » (1 Co 14.14-15).
Remarquez avant tout, ce que la plupart des chrétiens manquent désespérément de comprendre : la différence absolue entre « prier dans l’Esprit » et « prier avec l’Esprit ».
« Prier dans l’Esprit (Ep 6.18) ou bien « prier dans le Saint-Esprit » (Jude 20) c’est prier en faisant intervenir notre compréhension, notre cerveau, notre pensée, et l'exprimer dans une langue connue avec une effusion du Saint-Esprit.
Mais prier « avec l’Esprit » ce n'est pas prier avec notre intelligence du tout, mais c'est le faire dans une langue que notre pensée ne comprend pas (« mon intelligence demeure stérile »), et il est bien là question de la prière en d’autres langues.
Prier avec l'Esprit et prier avec l'intelligence sont deux modes bien distincts de prière. L'Esprit est trop profond pour l'intelligence, et l'intelligence est trop superficielle pour l'Esprit. Les deux ne sont en communication orale et auditive qu'à travers le don surnaturel des langues et l'interprétation des langues.
C'est pourquoi Paul dit qu'il priera de tout son être racheté par ces deux moyens essentiels mais distincts — afin que les deux en tirent profit.
Il ne vous est pas possible de prier avec l'Esprit à moins que vous ne parliez en langues. Si votre intelligence, votre compréhension, est en œuvre tandis que vous priez, c'est que vous priez alors dans (en) l'Esprit, et non avec l’Esprit : vous priez évidemment avec l’intelligence.
Lorsque vous priez avec l'Esprit, votre expression dépasse la portée de votre compréhension. Vous priez, non pas dans une langue naturelle, mais dans une langue surnaturelle. Prier avec l'Esprit c'est exprimer l'inexprimable. Si prier en l'Esprit ou avec l'Esprit ont un même sens, alors quelle est cette situation indiquée dans l'épître où il est dit que « l'intelligence demeure stérile » ? Si vous ne parlez pas en langues votre esprit est limité, nous dirions étouffé — car il n’a aucun moyen surnaturel d’expression. Il vous est impossible de sortir des limites naturelles de votre esprit.
Il est bon de prier avec notre langue maternelle (« je prierai aussi avec mon intelligence »).
Il est aussi bon de prier avec une langue surnaturelle où notre esprit prend son essor vers Dieu, mais où notre intelligence ne peut le suivre.
« Je prierai aussi avec l'Esprit ». Ceci jette un trait de lumière sur Romains 8.26 : « l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ». C’est dans ce sens qu’il nous est dit que « l’Esprit nous aide dans notre faiblesse ». Ce sont bien des faiblesses de la pensée et de la connaissance dont il est question, car « nous ne savons pas ce qu’il convient de demander » — c’est-à-dire que nous ne savons ni comment ni pourquoi prier. Quand, dans la prière, nous arrivons au bout de nos facultés intelligentes, l’Esprit alors nous pénètre, et, traversant notre esprit il nous aide par des soupirs inexprimables, « car l'Esprit connaît quelle est la pensée de l'Esprit ».
Quand les facultés humaines arrivent à leurs frontières de connaissance et d'expression, la pensée de l'Esprit prend la relève en « d'autres langues ». C'est quand les soupirs qui peuvent encore s'exprimer arrivent à leur fin, que l'Esprit vient à notre secours, par des soupirs qui ne peuvent pas s’exprimer.
De toute évidence, les soupirs qui peuvent s’exprimer ne sont pas des soupirs inexprimables. Les soupirs qui ne peuvent s’exprimer (par intelligence) sont ceux qui peuvent être seulement exprimés par l’Esprit, en « d’autres langues ». Ils sont destinés par le Seigneur à faire face aux besoins et aux cas qui dépassent le champ de notre connaissance humaine. Avec notre intelligence, nous pouvons prier au mieux pour des situations ou des personnes qui nous sont connues. Mais il y a bien des gens et des situations qui ont un désespérant besoin du combat de la prière, que seul l’Esprit connaît, et pour qui seul l’Esprit peut prier. C’est par des hommes qu’il parle aux hommes et c’est sur ce terrain, qu’au travers de nous, grâce aux « autres langues », que Dieu parvient jusqu’à eux, même s’ils sont au-delà des mers et de nos frontières. Cela s’est plusieurs fois démontré. Ayant un jour poussé des soupirs vers Dieu, de cette manière « inexprimable » dans une prière secrète, des personnes trouvèrent l’explication de ce phénomène des mois ou des années après, en échangeant des souvenirs précis avec d’autres, qui, au même moment de cette prière, se trouvaient dans un besoin désespéré. Elles furent ainsi délivrées grâce à cette prière de foi et d’Esprit devant le Seigneur.
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