Je crois aux miracles

Très tôt dans mon ministère, j'avais appris une leçon spirituelle de grande valeur qui me vint alors en aide : la seule façon d'obtenir la vérité est de s'adresser à Dieu avec sincérité. Permettre ensuite au Seigneur de nous donner les révélations de Sa parole, pour rendre Sa Présence réelle et pour faire connaître Sa vérité.
Sans prétendre être infaillible, je désirais être enseignée par le Père, guidée par le Saint-Esprit, étant affamée de la connaissance spirituelle de Dieu. Pour cela, il fallait bannir toute idée préconçue, toute dogmatique. Ce que je fis.
Puis, je m'attendis à recevoir une réponse, qui ne tarda pas à arriver.
Un soir, au cours d'une série de réunions que je dirigeais, une dame chrétienne se leva du milieu de l'auditoire et dit : «S'il vous plaît, avant de commencer votre prédication, m'autorisez-vous à témoigner de ce qui m'est arrivé hier soir pendant que vous parliez ?»
Tout en acquiesçant, je me remémorai rapidement ce que j'avais dit le soir précédent ; rien de spécial, mais un simple message sur la personne du Saint-Esprit dont voici le résumé : Dieu le Père est assis sur son trône. Il est le donateur de tout don parfait. Son Fils se tient à sa droite ; par Lui nous recevons le salut et la guérison de nos corps ; Il pourvoit à tous nos besoins. Le Saint-Esprit est le seul membre de la Trinité qui soit ici-bas sur la terre, coopérant avec le Père et le Fils, accomplissant tout ce que Jésus ferait s'il était personnellement présent.
J'écoutai alors ce que disait cette dame : «Tandis que vous parliez du Saint-Esprit, proclamant qu'en Lui résidait la puissance de résurrection, je la sentis traverser mon corps. Bien que vous n'ayez pas parlé de guérison des malades, je sus instantanément que mon corps avait été guéri. J'en étais si certaine que je me rendis chez le médecin pour en obtenir l'attestation.»
Le Saint-Esprit était donc la réponse !
Une réponse si profonde qu'aucun esprit humain ne peut totalement la sonder et pourtant si simple que la plupart des gens passent à côté sans la réaliser.
Je compris, ce soir-là, que la clé n'était ni dans une chaîne de prières, ni dans la vertu guérissante accordée à une personnalité, ni même dans de véhémentes exhortations à avoir la foi, mais dans le Saint-Esprit.
Ce fut le début de ce ministère de guérison que le Seigneur m'a donné. Il peut paraître étrange à certains que des centaines de personnes aient été guéries, tranquillement assises dans l'auditoire, sans aucune démonstration ou instruction ; mais c'est par la seule présence du Saint-Esprit répandu avec abondance que les corps malades sont guéris, parfois même tandis que les gens attendent dehors, derrière les portes encore fermées.