Péchés secrets

Étais-je anormal ? Non. Presque tous les hommes aiment éprouver l’excitation que les femmes attrayantes produisent en eux. Les hommes apprécient ces pensées secrètes envers les femmes, et plus ils en sont friands, plus ils en deviennent esclaves. Ce que peu d’entre eux réalisent, c’est que chaque fois qu’ils sont excités sexuellement, un changement s’opère en eux. Chaque occasion crée en eux un désir de plus grande stimulation. Toutefois, ce changement est si subtil que la plupart des hommes ne réalisent pas ce qui se passe.


Évidemment, certains hommes n’éprouvent aucune culpabilité lorsque des pensées immorales envahissent leur esprit, mais ils ne veulent à aucun prix que leurs pensées secrètes soient révélées.


Je priais souvent : « 0 Dieu, s’il te plaît, ne permets pas que de telles pensées me traversent à nouveau l’esprit ! » et j’étais certain de tenir bon... jusqu’au moment où mes yeux se posaient sur une jolie femme. Oh, qu’elle était séduisante ! Mmm... Alors, une fois de plus, je décidais de n’avoir que des pensées irréprochables. Mais au bout d’un certain temps... Je trouvais toujours de bonnes excuses.


Après chaque nouvelle défaillance, je priais le Seigneur de me pardonner, mais je me demandais si je trouverais un jour moyen de ne plus désirer ce qui, en fait, m’attirait tant. Je commençais à craindre de ne jamais atteindre cet objectif si difficile. Y avait-il en moi quelque force mauvaise qui m’obligeait à ressasser des pensées immorales ? Ou est-ce que j’étais juste un homme normal qui souffrait de sa nature charnelle ? Mais dans ce cas, pour quelle raison les hommes devaient-ils se livrer à une telle bataille sans fin ?


Pourquoi Dieu permettait-il que nous glissions sans cesse dans ce sombre abîme ? Pourquoi nous était-il si difficile de nous regarder dans une glace en toute bonne conscience, sans y découvrir un être accablé par ses pensées inavouables ?


Et pourquoi me sentais-je si coupable en lisant : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6.46)


Je savais que j’essayais sincèrement d’obéir à Christ; et pourtant, je n’y parvenais pas. 2 Pierre 2.14 semblait avoir été écrit pour moi : « Aucune femme ne peut échapper à leur regard pécheur » (version anglaise). Ce pénible dilemme continua pendant des années - même après que je sois devenu pasteur. Je sais que d’autres serviteurs de Dieu sont confrontés au même problème angoissant.


Lorsque je me laissais prendre au piège de désirs mauvais, par exemple en me repaissant de photos qui ont pour objectif délibéré de susciter en nous des pensées immorales, je ne me considérais pas comme un participant au mal. Pour moi, c’étaient ceux qui diffusaient ces photos qui étaient abjects, alors que je n’étais qu’un observateur passif. Mais le mal a le pouvoir de corrompre tous ceux qui en jouissent volontairement, et Jésus nous a avertis de nous méfier de tout ce qui peut provoquer en nous de mauvais désirs.


Il m’a fallu des années pour admettre que mes pensées étaient comme une bactérie qui infecte tout ce qu’elle touche. Les films immoraux, les photos, les livres et les magazines ont le pouvoir d’asservir tous ceux qui leur livrent accès. Jésus le savait fort bien, et il nous a prévenus.