Parler en langues, prophéties, guérisons…
La majorité de nos contemporains, même familiers des églises, considèrent ces manifestations spirituelles comme une découverte particulière des mouvements pentecôtistes et charismatiques de ces dernières décennies.
Pourtant, si l’on se penche sur l’histoire de l’Eglise, on apprend que ces dons n’ont jamais cessé d’exister.
Pourquoi n’a t’on jamais parlé au cours des siècles qu’avec une discrétion marginale de ces dons qui sont pourtant une constante du christianisme vivant ?
Ces témoignages provenant des quatre premiers siècles de l’Eglise, rassemblés par Jacques Gloaguen, aident à apporter une réponse à cette question.
Les charismes dans les premiers siècles de l’Eglise
9,20€
Les dons et manifestations spirituels n’ont jamais cessé d’exister.
Description
Informations complémentaires
| Poids | 0,18 kg |
|---|---|
| Dimensions | 13,5 × 21 cm |
| Auteur |
Jacques GLOAGUEN |
| Nombre de pages |
75 |
| Format |
135*210 |
| ISBN |
978-2-88027-143-5 |
| Date de 1ère parution |
septembre 1998 |
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extrait
Pour donner une réponse sérieuse et documentée à cette question, nous allons faire appel à des témoignages autorisés qui nous viennent des quatre premiers siècles de l'église. Dans cette période, des hommes ont écrit, poussés par les circonstances.
Parfois ils prenaient la plume pour défendre la foi de l'église contre des erreurs qui cherchaient à s'infiltrer, parfois ils écrivaient pour présenter leur défense au tribunal des lois civiles, parfois ils proposaient à l'imitation des croyants la vie d'un grand homme, " un saint ".
Dans l'un ou l'autre des cas, ils ont montré ce qu'était la vie des communautés qu'ils connaissaient, signalant la place qu'y occupaient les dons miraculeux du Saint Esprit, marques de l'approbation du Dieu véritable. Leur témoignage va servir de base à notre réflexion.
Mais auparavant, faisons un rapide survol de la situation que nous trouvons dans le Nouveau Testament.
Jésus et ses disciples
Les Evangiles rendent un témoignage irréfutable à l'action du Saint Esprit dans la vie de Jésus. Né de l'Esprit, conduit par l'Esprit, rempli de la présence du Saint Esprit, Jésus exerce un ministère miraculeux évident.
Sa mort sur la Croix ne met pas un point final à ce ministère. Jésus a promis à ses disciples qu'ils feraient des miracles semblables à ceux qu'il a faits lui-même. Parler de nouvelles langues, guérir des malades (Mc 16.17-18), prononcer des paroles de sagesse (Le 21.14-15 ; Le 12.11-12), c'est ce qu'il propose à ses disciples de faire par le Saint Esprit.
Le livre des Actes des Apôtres nous montre l'église continuant l'œuvre de son Seigneur. Le Saint Esprit est descendu sur les apôtres et les promesses du Seigneur s'accomplissent. Il se produit des guérisons (Act 3.7), des paroles de sagesse sont prononcées (Act 15.19), des prophéties sont données (Act 11.28). La manifestation de ces dons est un des éléments moteur de la vie et de la croissance de l'église primitive.
Plus tard, dans leurs épîtres, les apôtres Pierre et Paul se préoccupent de la bonne gestion de ces manifestations spirituelles.
Pierre donne aux croyants dans la dispersion des conseils pour la bonne administration des dons qu'ils possèdent (1 P 4.10).
Paul y consacre trois chapitres de sa première lettre aux Corinthiens. (1 Cor 12-13-14). Il éprouve aussi le besoin d'en parler aux chrétiens de Rome (Rom 12.1-5).
C'est donc incontestable, et d'ailleurs incontesté : les dons du Saint Esprit étaient manifestés dans l'église pendant la période couverte par les livres du Nouveau Testament. La question qui nous préoccupe est de savoir pourquoi et comment ces dons ont perdu pendant des siècles la place qu'ils occupaient dans l'église primitive.
Parfois ils prenaient la plume pour défendre la foi de l'église contre des erreurs qui cherchaient à s'infiltrer, parfois ils écrivaient pour présenter leur défense au tribunal des lois civiles, parfois ils proposaient à l'imitation des croyants la vie d'un grand homme, " un saint ".
Dans l'un ou l'autre des cas, ils ont montré ce qu'était la vie des communautés qu'ils connaissaient, signalant la place qu'y occupaient les dons miraculeux du Saint Esprit, marques de l'approbation du Dieu véritable. Leur témoignage va servir de base à notre réflexion.
Mais auparavant, faisons un rapide survol de la situation que nous trouvons dans le Nouveau Testament.
Jésus et ses disciples
Les Evangiles rendent un témoignage irréfutable à l'action du Saint Esprit dans la vie de Jésus. Né de l'Esprit, conduit par l'Esprit, rempli de la présence du Saint Esprit, Jésus exerce un ministère miraculeux évident.
Sa mort sur la Croix ne met pas un point final à ce ministère. Jésus a promis à ses disciples qu'ils feraient des miracles semblables à ceux qu'il a faits lui-même. Parler de nouvelles langues, guérir des malades (Mc 16.17-18), prononcer des paroles de sagesse (Le 21.14-15 ; Le 12.11-12), c'est ce qu'il propose à ses disciples de faire par le Saint Esprit.
Le livre des Actes des Apôtres nous montre l'église continuant l'œuvre de son Seigneur. Le Saint Esprit est descendu sur les apôtres et les promesses du Seigneur s'accomplissent. Il se produit des guérisons (Act 3.7), des paroles de sagesse sont prononcées (Act 15.19), des prophéties sont données (Act 11.28). La manifestation de ces dons est un des éléments moteur de la vie et de la croissance de l'église primitive.
Plus tard, dans leurs épîtres, les apôtres Pierre et Paul se préoccupent de la bonne gestion de ces manifestations spirituelles.
Pierre donne aux croyants dans la dispersion des conseils pour la bonne administration des dons qu'ils possèdent (1 P 4.10).
Paul y consacre trois chapitres de sa première lettre aux Corinthiens. (1 Cor 12-13-14). Il éprouve aussi le besoin d'en parler aux chrétiens de Rome (Rom 12.1-5).
C'est donc incontestable, et d'ailleurs incontesté : les dons du Saint Esprit étaient manifestés dans l'église pendant la période couverte par les livres du Nouveau Testament. La question qui nous préoccupe est de savoir pourquoi et comment ces dons ont perdu pendant des siècles la place qu'ils occupaient dans l'église primitive.
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